L’immobilier de prestige au soleil de Provence

Beau fixe sur cette région symbole mondial de la douceur de vivre à la française

Avec son image de carte postale, où les bâtisses chargées d’histoire côtoient les champs d’oliviers ou de lavande, la Provence offre une qualité de vie et une authenticité qui dont les investisseurs ne se lassent pas. Qu’ils soient français, européens ou même américains, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir s’y installer en résidence principale ou secondaire. Dans les petits villages, les prix restent encore relativement accessibles, mais certaines villes comme Saint-Rémy-de-Provence ou les Baux-de-Provence voient leurs prix flamber. En quête d’un luxueux mas dans un cadre privilégié et intimiste, il faut parfois s’armer de patience. Ce marché aura toutefois connu une année 2018 enthousiasmante et s’attend à un cru 2019 tout aussi bon.

Une bastide de charme au milieu des oliviers, un mas provençal entouré de vignes ou une maison de maître posée en hauteur dans la garrigue, le tout sous un franc soleil, un ciel azur et le chant des cigales en arrière-plan sonore. Autant d’images typiques qui font rêver les acquéreurs désireux de s’offrir un luxueux cocon en Provence, pour y vivre à l’année ou y séjourner pendant les vacances.

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Une bastide de charme au milieu des oliviers, un mas provençal entouré de vignes ou une maison de maître posée en hauteur dans la garrigue, le tout sous un franc soleil, un ciel azur et le chant des cigales en arrière-plan sonore. Autant d’images typiques qui font rêver les acquéreurs désireux de s’offrir un luxueux cocon en Provence, pour y vivre à l’année ou y séjourner pendant les vacances.

“L’attrait pour la Provence a commencé avec la IIIe République et l’arrivée des Russes sur la Côte d’Azur, explique Olivier de Chabot-Tramecourt, directeur général du Groupe Mercure. Ils venaient y chercher la douceur de vivre. Et ils avaient bien raison. La Provence est une région bénie des dieux : il y fait doux, les paysages sont beaux, les senteurs sont à l’unisson. Les gens qui viennent s’installer en Provence rêvent de Marcel Pagnol, de Tartarin de Tarascon. Ils cherchent un peu le paradis perdu.” Sur la côte, cette authenticité si recherchée ressemble désormais à un mirage. “Saint-Tropez n’a plus rien du petit village bucolique des années 60”, fait ainsi remarquer Olivier de Chabot-Tramecourt. Les acquéreurs attachés à l’image de carte postale de la Provence ont désormais comme terrain de jeux le Luberon, les abords de la montagne Sainte-Victoire et du Mont Ventoux ou encore les Alpilles. Pour celles et ceux qui désirent un bien pas trop isolé, généralement pour une résidence principale, les villes d’Aix-en-Provence ou d’Avignon, extrêmement bien desservies depuis la capitale, ont de beaux atouts.

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L’attrait des vieilles pierres

Aujourd’hui, le marché de l’immobilier de prestige en Provence se divise en deux parties : le marché de la côte et le marché dans les terres. “Ce qui coûte bien évidemment cher, c’est la vue et l’accès mer, pointe Thierry Chomel, directeur associé Rive gauche et Provence chez BARNES. C’est là que l’on trouve une bonne partie des propriétés les plus chères. Il est donc parfois nécessaire de s’écarter de quelques kilomètres.” Il n’en reste pas moins que le luxe se trouve dans tous les recoins ou presque de la Provence. “On nous demande beaucoup de bastides, parfois des domaines viticoles, même si ce sont des biens assez rares”, poursuit-il.

“Les belles propriétés aux alentours d’1,5 million d’euros avec piscine et jardin au milieu des oliviers sont très prisées, complète Laurent Demeure. Idem pour les maisons de village dont les Anglais sont friands. Et puis, il y a les mas provençaux. Quand ils sont à restaurer – c’est de plus en plus rare – on peut en trouver aux alentours de 700 000 euros. Mais quand une belle rénovation a été faite, ce type de bien peut facilement atteindre 2 ou 3 millions d’euros.” Pour Nicolas Ginon, si le traditionnel mas est l’objet de toutes les convoitises, sa quête peut se révéler ardue : “trouver un vieux mas à refaire dans un environnement privilégié, cela fait partie du fantasme de beaucoup de personnes. Dans la réalité, ce n’est pas si simple. Les marchands de biens sont à l’affût de ce type de propriétés et il n’en reste plus beaucoup”.

Quand on pense à la Provence, on pense le plus souvent à des demeures en vielles pierres. Mais quid du contemporain ? “Le neuf est assez rare en Provence, explique Laurent Demeure. Ce n’est pas ce que les gens recherchent. Ils viennent en Provence pour acheter un bout de l’histoire de France, de l’histoire de la Provence.” Sur ce marché dominé par l’ancien, on trouve néanmoins quelques propriétés contemporaines comme le confirme Nicolas Ginon : “nous avons une clientèle qui souhaite investir dans des biens contemporains, avec de grandes baies vitrées, des toits plats et une architecture plus minimaliste. Mais cette clientèle, plus jeune, nous la trouvons peut-être plus sur la côte d’Azur. C’est une autre démarche, une autre psychologie d’achat”.

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L’immobilier de prestige, une notion mouvante

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Chez Barnes, les critères du luxe et du prestige dépendent avant tout de la localisation. “Ils ne sont pas les même dans toutes les régions, détaille Thierry Chomel, directeur associé Rive Gauche et Provence. En province, on peut penser que le prestige commence autour du million d’euros. Mais le luxe est, pour moi, encore au-dessus car derrière ce mot il y a la notion de rareté. Dans le luxe, le bien doit avoir quelque chose d’unique et là, on sera au-delà des 2 millions d’euros.” Et le marché parisien répond encore à une autre logique selon Thierry Chomel : “à Paris, à un million d’euros, on n’est pas sur un bien de prestige. Sauf s’il mesure 40-50 m2, qu’il possède de belles prestations, une jolie vue et une adresse désirable. Dans ces conditions, à 20 000 euros le m2, là on peut parler de prestige”.

Services sur mesure pour investisseurs fortunés

Afin de satisfaire toujours plus les exigences de leurs clients fortunés, les agences immobilières de luxe se plient en quatre et développent un ensemble de services de plus en plus complets. C’est notamment le cas chez Barnes, dont l’éventail de services est en pleine croissance.

“Plus nos clients sont aisés, plus ils sont déjà accompagnés, explique Thierry Chomel, directeur associé Rive Gauche et Provence. C’est rarement leur première acquisition et ils ont donc déjà un notaire, un architecte, un décorateur, etc. Quoi qu’il en soit, nos collaborateurs sont à leur disposition quelle que soit leur demande.” Parmi les demandes les plus communes : recherche d’écoles pour les enfants et d’artisans pour des travaux, conseils en matière de choix d’établissements bancaires pour les investisseurs étrangers.

Plus éloignés de l’immobilier, Barnes étoffe son offre avec des services connexes. “Nous avons un service de location de yachts ainsi qu’un département art afin d’aider les acquéreurs à décorer leur résidence ou à estimer des objets d’art, détaille Thierry Chomel. Nous avons également un département vins qui vise à proposer des contacts avec les grands domaines viticoles français. C’est intéressant pour nos clients qui désirent se constituer une cave.” Chez Barnes, comme dans la plupart des agences de luxe, l’objectif est simple : “nous souhaitons que notre clientèle puisse penser à nous non seulement dans le domaine de l’immobilier, mais aussi pour des domaines totalement différents. Plus on apporte de services, plus la relation se fidélise. C’est ce à quoi nous aspirons”.

© Le Nouvel Economiste - publié sur Barnes Marseille Cassis le 19/04/2019

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